L’instabilité d’épaule ou l’épaule instable
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L’instabilité de l’épaule est une pathologie qui survient après élongation ou rupture des éléments capsulo-ligamentaires qui permettent naturellement de conserver une épaule stable. Cette instabilité se produit dans l’immense majorité des cas dans les suites d’une luxation de l’épaule. Cette luxation d’épaule est le plus souvent liée à un traumatisme sportif ou un accident de la voie publique, plus rarement lors d’un faux mouvement ou d’une crise d’épilepsie.
Il s’agit surtout d’une pathologie du sujet jeune ou sportif.
L’objectif du traitement de l’instabilité est de permettre au patient de garder le contrôle de son épaule.
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”ANATOMIE ET PHYSIOPATHOLOGIE” font_container=”tag:h3|text_align:left|color:%230868ac” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal”][vc_empty_space][vc_column_text]
L’instabilité d’épaule est due à l’anatomie de l’épaule. En effet, la tête de l’humérus qui est sphérique vient s’articuler avec la glène (partie de l’omoplate) qui est une surface plane. Seuls les éléments capsulo-ligamentaires, le bourrelet (sorte de ménisque recouvrant la glène) et les muscles qui entourent l’articulation de l’épaule permettent de centrer l’épaule lors de l’élévation du bras.
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[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”La tête de l’humérus (sphérique) vient s’articuler avec la glène de l’omoplate (surface plane).” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/3″][vc_column_text]
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”Eléments de stabilité de l’épaule” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/6″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width=”1/6″]
[/vc_column_inner][vc_column_inner width=”2/3″][vc_video link=”http://www.dailymotion.com/video/xakejb_instabilite-d-epaule_tech”][vc_custom_heading text=”La tête de l’humerus est centrée sur la glene de l’omoplate lors des mouvements du bras” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/6″]
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En cas de rupture de ces éléments, la tête de l’humérus n’est plus centrée sur la glène lors des mouvements du bras : l’épaule est donc instable.
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”SYMPTÔMES ET EXAMEN CLINIQUE” font_container=”tag:h3|text_align:left|color:%230868ac” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal”][vc_empty_space][vc_row_inner][vc_column_inner width=”2/3″][vc_column_text]
Il s’agit le plus souvent d’épisodes de luxations (déboîtements) d’épaule récidivants.
Dans d’autres cas, le patient se plaint de sensation de dérobement et de douleurs.
Cette sensation de dérobement est ressentie comme une gêne lors de la mobilisation du bras ou comme la sensation que l’épaule va sortir de son logement. A cela est souvent associée une douleur.
Le patient ressent fréquemment une appréhension lors de certains mouvements du bras. L’appréhension, la gêne, la sensation de dérobement ou la douleur peuvent être reproduites lors du lancer de javelot par exemple (dite position d’armer du bras).
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[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”Position du bras armé” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]
Certaines manœuvres cliniques permettent de reproduire les symptômes et d’évaluer la laxité résiduelle de l’épaule.
Au terme de cet examen clinique, le chirurgien prescrira des examens complémentaires permettant de confirmer le diagnostic d’instabilité d’épaule et de guider le traitement.
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”EXAMENS COMPLÉMENTAIRES” font_container=”tag:h3|text_align:left|color:%230868ac” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal”][vc_empty_space][vc_accordion][vc_accordion_tab title=”RADIOGRAPHIES STANDARDS”][vc_column_text]
Ces radiographies permettent parfois de voir des signes d’ancienne luxation comme une encoche ou fracture- impaction sur l’humérus (appelée encoche de Malgaigne ou de Hill-sachs), ou bien un éculement (érosion de la glène).
[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title=”L’ARTHROSCANNER”][vc_column_text]
Il permet de mettre en évidence des lésions du plan capsulo-ligamentaire et du bourrelet. Cela permet de voir également les lésions osseuses visibles sur les radiographies standards.
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[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”L’arthroscanner permet de mettre en évidence des lésions du plan capsulo-ligamentaire et du bourrelet” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/3″][vc_column_text]
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”L’arthroscanner permet de mettre en évidence des lésions du plan capsulo-ligamentaire et du bourrelet” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][vc_column_inner width=”1/6″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_accordion_tab][vc_accordion_tab title=”L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique)”][vc_column_text]Elle permet également d’évaluer les structures lésées dans les luxations récidivantes.
[/vc_column_text][/vc_accordion_tab][/vc_accordion][vc_custom_heading text=”TRAITEMENT” font_container=”tag:h3|text_align:left|color:%230868ac” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal”][vc_empty_space][vc_column_text]
Ce traitement comprend de la rééducation, parfois un traitement chirurgical, souvent les deux associés. Le traitement chirurgical n’est envisagé que lorsque la gêne fonctionnelle occasionnée est ressentie comme handicapante dans la vie de tous les jours ou la pratique sportive.
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL
Il consiste en la stabilisation de l’épaule.
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LA BUTÉE OSSEUSE (INTERVENTION DE LATARJET)
Un fragment osseux est prélevé au niveau de l’épaule et fixé en avant de la glène empêchant l’humérus de sortir de l’articulation lors des mouvements d’armer.
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[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”Un fragment osseux est prélevé au niveau de l’épaule.” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]
LA RÉPARATION OU LA RÉINSERTION DES LIGAMENTS (INTERVENTION DE BANKART)
Cette intervention peut être réalisée sous arthroscopie si le patient remplit certaines conditions. L’arthroscopie est une technique qui utilise des instruments spécifiques dont une caméra miniature qu’on rentre dans l’épaule par de toutes petites incisions (1 cm). Cela permet d’explorer l’articulation de l’épaule, de visualiser la lésion du bourrelet et de la réparer
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[/vc_column_inner][vc_column_inner width=”2/3″][vc_video link=”http://www.dailymotion.com/video/xakeq0_exploration-du-bourrelet-par-arthro_tech”][vc_custom_heading text=”Exploration du bourrelet par arthroscopie” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][vc_column_text]
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[/vc_column_inner][vc_column_inner width=”2/3″][/vc_column_inner][vc_video link=”https://www.youtube.com/watch?v=Jf10Mn6cl80&feature=em-upload_owner”][vc_custom_heading text=”Réparation du bourrelet génoïdien sous arthroscopie” font_container=”tag:h5|text_align:center” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20italic%3A400%3Aitalic”][vc_column_text]
Cela permet également d’avoir des suites postopératoires plus simples.
Le choix de la technique sera fait par le chirurgien en fonction de certains critères. En bref, la butée osseuse sera réservée au sujet jeune avec une demande sportive importante et l’arthroscopie sera réservée au sujet un peu plus âgé moins sportif.
L’intervention se déroule sous anesthésie locorégionale, sous anesthésie générale ou l’association des deux.
Le patient aura le bras en écharpe pendant 1 mois après l’intervention avant de débuter la rééducation.
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”LA RÉÉDUCATION” font_container=”tag:h3|text_align:left|color:%230868ac” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal”][vc_empty_space][vc_column_text]
Elle permet parfois d’éviter une intervention chirurgicale. Elle consiste à renforcer les stabilisateurs de l’épaule et à augmenter son contrôle.
L’intervention et l’immobilisation enraidissent l’épaule. Un programme de rééducation adapté permet de récupérer la souplesse de l’épaule. Elle est faite par un kinésithérapeute spécialisé et par le patient lui-même sur les conseils du kinésithérapeute et du chirurgien. La rééducation dure environ 3 mois. La reprise de la course à pied se fait autour du 2ème mois et la reprise des sports de contact se fait vers le 9ème mois.
[/vc_column_text][vc_custom_heading text=”COMPLICATIONS” font_container=”tag:h3|text_align:left|color:%230868ac” google_fonts=”font_family:Roboto%20Condensed%3A300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C700%2C700italic|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal”][vc_empty_space][vc_column_text]
Elles sont rares. Il peut s’agir d’infection, d’algodystrophie, de non consolidation de la butée, de récidives de luxations et de l’instabilité (évaluée à 1 à 2 % pour la butée et de 2 à 15 % pour l’arthroscopie), de douleurs chroniques résiduelles.
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